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« C'est pourquoi ce n'est pas la plus grande louange que l'on peut faire d'une traduction de dire qu'elle se lit comme une œuvre dont la langue originale est celle de la traduction (...) La vraie traduction est translucide, elle ne recouvre pas l'original, elle ne lui fait pas d'ombre. ». Walter Benjamin résume la dommageable et néanmoins indispensable opération par laquelle doivent passer les œuvres filmiques pour se faire accessibles au plus grand nombre. C'est aussi là que s'intègrent les détournements fallacieux, entre élagage, déformation sémantique, propagande. La traduction au cinéma est nécessaire, pour ne pas fermer les films aux publics, les publics à la connaissance. Mais les techniques de traduction au cinéma requièrent des politiques de lectures différentes ; et ferment alors une partie de ces publics à un certain type de films. Indispensable - ou du moins désiré - mais traître, la traduction au cinéma est le mal nécessaire.
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Les films du coffret - LONGS : La Pointe courte (1954) - Cléo de 5 à 7 (1961)- Le Bonheur (1964) - Les Créatures (1965) - Lions Love (… and lies) (1969) - Daguerréotypes (1975) - L'une chante l'autre pas (1976) - Mur Murs (1980) – Documenteur (1981) - Sans toit ni loi (1985) - Jane B. par Agnès V. (1987) - Kung Fu Master (1987) - Jacquot de Nantes (1990) - Les Demoiselles ont eu 25 ans (1992) - L’Univers de Jacques Demy (1993-95) - Les Cent et une nuit (1994) - Les glaneurs et la glaneuse (2000) - Deux ans après (2002) - Quelques veuves de Noirmoutier (2004) - Les Plages d’Agnès (2009) - Agnès de ci de là Varda (2011) - Visages Villages (2017) - Varda par Agnès (2019). COURTS : Ô saisons, ô châteaux (1957) - Du côté de la côte (1958) - L’Opéra-Mouffe (1958) - Les Fiancés du pont Mac Donald (1961) - Salut les Cubains (1962-63) - Elsa la rose (1965) - Oncle Yanco (1967) - Black Panthers (1968) - Réponse de femmes (1975) - Plaisir d’amour en Iran (1976) - Ulysse (1982) - Les dites cariatides (1984) - 7p., cuis., s. de b. (1984) - T'as de beaux escaliers tu sais (1986) - Le Lion volatil (2003) - Ydessa, les ours et etc. (2004) - Les 3 boutons (2015) Livret accompagnant le coffret "Agnès Varda : l'intégrale". 60 ans de cinéma, une œuvre cinématographique majeure, une personnalité engagée.
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Chers lecteurs, auditeurs, spectateurs, ce mémoire été conçu comme un ensemble de pièces qui enquêtent sur la fabrique du film. Ces documents établissent une cartographie de ma pratique de vidéaste, élaborée à partir des matériaux même du film. Ces pièces tentent de discuter de certains des enjeux de la matière, de la résistance et du dispositif que soulèvent le film et sa conception. Vous êtes invités à examiner les éléments qui constituent ce dossier de façon synchrone, ou asynchrone. Il est question de visualiser le contenu, le contenant, d'un objet film «en coupe» ; d'en rendre visible ses différentes strates. Mais il s'agit aussi d'un plan de transition qui permet de raccorder, de faire coexister des séquences, de les faire tenir ensemble. Ce mémoire a été réalisé sous la direction de Manon de Boer et mis en page par Ingrid Bourgault en 2018.
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Du cinéma qui naît à la fin du XIX? siècle à celui qui s'expose aujourd'hui au musée s'est jouée une histoire en trois temps, dont chacun est venu décrire un usage théorique et social du signifiant « cinéma ». Le premier consacre un appareil d'enregistrement et de projection des images en mouvement qui, parmi d'autres, a réussi à imposer un modèle technique et industriel de production des films. Point d'arrivée d'une culture visuelle façonnée par les panoramas, la photographie, le chemin de fer, la lanterne magique et les jouets optiques, le cinématographe consigne une vaste iconographie documentaire avant de s'ouvrir aux formes divertissantes du spectacle. C'est le moment Lumière. Pourtant, dès le début des années 1910, ce premier moment historique est contrarié par une demande d'art qui va profondément modifier son profil culturel et social.
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Cinéma --- Philosophie et cinéma. --- Esthétique.
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On a pris l'habitude de dire que l'œuvre de Georges Méliès préfigurait tout à la fois le cinéma narratif, les productions hollywoodiennes à grand spectacle et les films de science-fiction à effets spéciaux. Les recherches historiques présentées dans cet ouvrage montrent au contraire que Méliès s'attachait moins à inaugurer un nouvel art, une nouvelle industrie, qu'à perpétuer par le truchement du cinématographe ces pratiques culturelles que sont la lanterne magique, la caricature, le numéro de scène, le sketch magique, la pantomime, la féerie, etc. Ce livre a ainsi pour ambition de renouveler notre connaissance de l'œuvre cinématographique de Méliès, en interrogeant son travail à partir de chacune de ces pratiques et du contexte socioéconomique dans lequel elles s'inscrivaient. Les contributions savantes rassemblées dans la première partie de ce volume sont issues du colloque de Cerisy qui s'est tenu en 2011 à l'occasion du 150e anniversaire de la naissance de Méliès. Les actes du colloque sont suivis par une édition critique de la correspondance francophone de Méliès établie par Jacques Malthête. Réunissant près de deux cents lettres conservées dans des institutions patrimoniales ou des collections privées, ce corpus épistolaire forme un ensemble documentaire précieux pour questionner à nouveaux frais l'œuvre de Méliès et sa conception du cinéma.
Film Radio Television --- cinéma --- histoire du cinéma --- cinéma français
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« Le synchronisme des sons et des images auquel le cinéma nous a habitués nous empêcherait-il de reconnaître et de goûter la spécificité et l'hétérogénéité de l'écoute et du regard ? (…) Reconnus dans leurs différences, le son et l'image travaillent pourtant, comme le recommandait Robert Bresson, “chacun à leur tour par une sorte de relais”, ou bien cohabitent, comme dans les films de Jean-Luc Godard, dans une mise en tension de leur disparité, qui nous permet de les entendre vraiment ensemble sans que soient perdues leurs qualités et leurs forces respectives. C'est par la différenciation qu'on accède à la complexité. » Aimé Agnel évoque ici quelques-uns de ces films « vraiment sonores »
Cinéma --- Cinéma et musique. --- Son. --- Effets sonores.
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Par son passé agraire, son rapport complexe avec le territoire et la colonisation, ses lunes de miel, mais aussi ses tiraillements avec le nationalisme, le féminisme ou la mondialisation, la cinématographie québécoise est un cas d’étude idéal pour les questions entourant l’imaginaire national et les discours de genre. L’autrice revisite le cinéma québécois depuis les années 1940, des classiques canadiens-français (Un homme et son péché) en passant par les films « de fesses » (Valérie), ou les satires de ces derniers (Q-bec my love), jusqu’au cinéma contemporain (Mariages, À l’origine d’un cri). Selon elle, les figures féminines du cinéma expriment une dimension importante et alternative des fictions nationales. On voit dès lors se tisser des liens entre les idées d’une nation et les représentations du corps féminin : Terre-mère, Femme-terroir, Femme-nation, Femme-nature… représentations qui évolueraient au gré des changements sociaux, politiques et culturels de la province.Une fine analyse politique et féministe, qui éclaire le cinéma sous un angle inédit et rafraîchissant, avec à l’appui les théories des Gender Studies anglo-saxonnes et de l’écoféminisme.
Femmes --- Cinéma --- Écoféminisme. --- Au cinéma. --- Histoire.
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Jean-Louis Leconte nous livre ici la part de rêve qui motive et accompagne un réalisateur. Comment ce rêve prend-il la forme d'un scénario? Comment traduire sa poésie en images et en sons? Comment, à chaque étape, le rêve initial risque-t-il d'être dénaturé, voire de se briser à l'épreuve de la réalité? Enfin, comment la rencontre s'opère-t-elle (ou pas) entre le désir qui est à l'origine d'un film et l'attente éventuelle du public? Au-delà des péripéties propres à l'histoire d'un film, l'auteur témoigne de ce qu'était un certain cinéma français avant la révolution du numérique et l'émergence des grands groupes de communication.
Cinéma --- Réalisateurs de cinéma. --- Production et réalisation.
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Le héros du film ouvre les yeux et, au lieu de se réveiller dans le monde réel, le voici propulsé à l'intérieur d'un songe ou d'un univers parallèle. Du cinéma de Méliès au Magicien d'Oz et autres classiques, le faux réveil a plus d'une fois mis en scène l'entrée du spectateur dans la projection. Grâce à des scénarios d'une complexité fabuleuse (Un jour sans fin, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Inception), les films contemporains refont la part belle à ce motif visuel et narratif.Le plus souvent, les récits enchâssés établissent dans l'après-coup la nature onirique ou virtuelle de la réalité à laquelle on s'est éveillé. Le faux réveil déploie une nouvelle perspective esthétique qui consiste à différer la sortie du film, tantôt en douce, tantôt en sursaut ou en boucle. En douce : les oeuvres de Luis Bunuel, Federico Fellini, Jacques Rivette ou Apichatpong Weerasethakul prennent l'allure d'une promenade surréelle entre la veille et le rêve.En sursaut : dans les univers à sensations fortes de John Carpenter, Wes Craven, Brian De Palma ou David Lynch, le pouvoir fantastique du réveil est d'assurer la résurrection de la fiction pour prolonger la mystique du cinéma. En boucle : d'eXistenZ à Réalité, les réveils faussés se répètent possiblement à l'infini. Vouloir se réveiller ad vitam aeternam, c'est croire que le cinéma repose encore et toujours sur un imaginaire de la rupture et de la résurgence.
Cinéma --- Rêves --- Thèmes, motifs. --- Au cinéma.
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